Croix-Moligneaux

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Croix-Moligneaux
Croix-Moligneaux
Croix-Moligneaux - église Saint-Médard.
Blason de Croix-Moligneaux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC de l'Est de la Somme
Maire
Mandat
Hervé Frizon
2020-2026
Code postal 80400
Code commune 80226
Démographie
Population
municipale
269 hab. (2021 en diminution de 9,73 % par rapport à 2015)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 48′ 57″ nord, 3° 00′ 15″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 88 m
Superficie 7,88 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives 5e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
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Liens
Site web http://www.croix-moligneaux.fr/

Croix-Moligneaux est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Rose des vents Ennemain Athies Rose des vents
Falvy N Quivières
O    Croix-Moligneaux    E
S
Y Matigny
Mairie de Croix-Moligneaux
Mairie-école de Croix-Moligneaux.

Croix-Moligneaux est un village rural picard de plateau du pays Santerre Haute-Somme, proche de la vallée de la SommeVillecourt) et de la vallée de l'OmignonAthies).

La commune est située à 9 km de Ham, 15 km de Péronne, 25 km de Saint-Quentin, 50 km d'Amiens.

Elle est accessible par l'autoroute A29 (Amiens - Saint-Quentin), sortie Athies. La localité est traversée par l'ex-RN 337 (actuelle RD 937).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 693 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Estrées-Mons à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Croix-Moligneaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), zones urbanisées (6,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 50, Péronne - Matigny - Ham)[13].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Cruces en 1024[14] ; Crux entre 1116 et 1190[15] ; Croiz au XIIe siècle ; Crois en 1242 ; Croy en 1567 ; Croix en 1648 ; Croys en 1710[15] ; Croix-Moligneux, Croix-lès-Matigny[16] ; Croix-Molineau (M. Decagny. Etat du dioc.) ; Croix-Molignaux en 1801 ; Croix-Moligneaux entre 1846 et 1862[15].
Pluriel de l'oïl croix[14] ; On serait fondé à en rechercher l'étymologie dans la piété des premiers habitants, qui en tracèrent les rues en forme de Croix: au centre de cette croix s'élevait encore, vers 1840, un marronnier séculaire qui disparut, lors de l'établissement de la route royale de Ham à Péronne[17].

Moligneaux, ancien hameau de l'ancienne commune de Mesnil-Saint-Quentin[18] et de Croix, est attesté sous la forme Molineau vers 1567[17].
Ici se dressait le moulin de Mesnil-Saint-Quentin. Le nom pourrait venir de l’association de « moulin » et « eau » (molin et iau en vieux picard). D'ailleurs il y avait en ces lieux, à l’origine, une source, un étang et un ruisseau (flot Saint-Médard).

Histoire[modifier | modifier le code]

L'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) a installé son PC pour les travaux du canal Seine-Nord à Croix-Moligneaux[19].

Les fouilles archéologiques ont débuté fin septembre 2008 par un sondage diagnostic. Les travaux de construction du canal ne débuteront qu'après des fouilles sur l'ensemble du trajet. Il s'agit du plus important chantier de fouille de France sur 106 km de long et 2 450 hectares à explorer.

En octobre 2009, après une année de fouille sur 10 % de la surface d'emprise plus de cent sites archéologiques ont été découverts par la cinquantaine d'archéologues coordonnés par le PC de Croix-Moligneaux. Les découvertes vont du paléolithique moyen au Moyen Âge.

Le long de la RD 939, près de Marquion, une voie romaine et de nombreuses villas ainsi qu'un monument funéraire de l'âge de bronze ont été repérés.

Croix : le village est bâti sur une colline qui fut couverte de vignes introduites en Gaule sous l'empereur romain Probus.

Un pieu de justice[Quoi ?] se dressait à cet endroit à l'époque gallo-romaine. Le pieu est d'abord connu sous le terme latin de cruces (potences) qui se traduit ensuite en « cruci » (croix).

Le village a déjà la qualité de paroisse sur un document du Xe siècle. Ceci est confirmé en 1015 quand Hardouin de Croÿ fit donation de la terre et de l'autel (altaria de crucibus) aux chanoines de Noyon.

Moligneaux : le hameau de Moligneaux est ce qui reste d’un village ruiné au XVe siècle, Mesnil Saint-Quentin.

Le Tortillard

Le village a été desservi de 1889 à 1948 par une gare sur la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique des chemins de fer départementaux de la Somme reliant Albert à Ham[20].

Première Guerre mondiale

Pendant une partie de la guerre, la commune est occupée par l'armée allemande. L'occupant détruit systématiquement le village[21],[22],[23].

Après sa reconquête, l'armée française communique sur les travaux de remise en état du village[24],[25],[26],[27], en partie par la croix-rouge américaine[28],[29],[30] et de ses champs[31],[32],[33],[34],[35].

À la fin de la guerre, la commune est considérée comme totalement détruite[36]. Elle a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [37].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

La commune fait partie depuis 1793 du canton de Ham[38]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune fait toujours partie, est modifié, passant de 19 à 67 communes.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Hamois, qui succédait au district de Ham, créé en 1960, que Brouchy avait rejoint en 1961.

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[39], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le 30 mars 2016 prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[40].

La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[41],[42].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1983 2001 Bernard Brunel[43]    
mars 2001 2014[44] Yves Wilbert    
mars 2014[45],[44] En cours
(au 25 mai 2020)
Hervé Frizon   Vice-président de la CC de l'Est de la Somme (2017 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[46]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].

En 2021, la commune comptait 269 habitants[Note 2], en diminution de 9,73 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
590523526519517503507485505
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
506503470481475516496488469
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
425424442288379375351373390
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
349324344289299308307307315
2017 2021 - - - - - - -
278269-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Le syndicat intercommunal scolaire des 9 clochers (SISCO) regroupe en 2018 les élèves de Croix-Moligneaux, Douilly, Matigny, Offoy, Quivières, Sancourt, Ugny-l'Équipée , Voyennes et Y[50].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La tour d'origine s'écroula et fut reconstruite au XVIIe siècle, puis à nouveau, après les destructions[52],[53],[54],[55] de la Première Guerre mondiale. Le chœur actuel date du XIIIe siècle. Le remarquable porche Renaissance (XVIe siècle) est adossé à la deuxième travée du bas-côté sud. Il s'ouvre par un grand arc de plein-cintre à l'archivolte ornée de losanges. Le portail sud est classé Monument historique[56]
L'intérieur offre de très beaux vitraux, de puissants piliers qui soutiennent une voûte hardie et élevée et un imposant maître-autel en bois, entièrement ouvragé d'élégantes sculptures aux délicats détails de style XVIIe siècle (classé à l'inventaire des monuments historiques).
  • Monument dédié au lieutenant de vaisseau Georges Feltz, aviateur français, et son radio, le second-maître Albert Nelias, abattus sur la commune le par la chasse allemande lors de la bataille de France[57].
  • Vieux colombier.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

André Audinot, né le 23 septembre 1933 à Monchy-Lagache près de Croix-Moligneaux, décédé le 18 avril 1986 à Paris, patron de presse et député de la Somme de 1973 à 1986.

Charles Antoine Isebe né le 24 juin 1774 à Croix Moligneaux, décédé le 27 avril 1856 à Croix Moligneaux, Samarien sous l'empire, Capitaine d'infanterie, chevalier de la légion d'honneur.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Croix-Moligneaux Blason
De gueules à la croix cramponnée vers dextre d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Georges Laurent, Croix-Moligneaux : petits secrets d'histoire, 1015-2015, éditeur : Mairie de Croix-Moligneaux, , 22 p. (ISBN 2955454702).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Carte spéciale des régions dévastées : 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Croix-Moligneaux et Estrées-Mons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Estrees-mons-inra » (commune d'Estrées-Mons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Estrees-mons-inra » (commune d'Estrées-Mons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « Le réseau Trans'80 en ligne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  14. a et b Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 1510.
  15. a b et c Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 276 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  16. Paul Decagny, L'arrondissement de Péronne : ou recherches sur les villes, bourgs, villages qui le composent, Péronne, .
  17. a et b Paul Decagny, L'arrondissement de Péronne : ou recherches sur les villes, bourgs, villages qui le composent, Péronne, , p. 414.
  18. Village détruit au XVe siècle
  19. Jennifer Alberts, « Croix-Moligneaux (80): l'Institut National de Recherches Archéologiques Préventives vous ouvre ses portes », France 3 Picardie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. « L'histoire du tortillard », Trains, sur omignon.fr (consulté le ).
  21. Section photographique de l'armée, « Photo : Croix-Moligneaux. Destructions systématiques par les Allemands ; maison de monsieur Dives-Cuvillier détruite », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, fin 1917 (consulté le ).
  22. Section photographique de l'armée, « Photo : Croix-Moligneaux. Destructions systématiques par les Allemands ; maison Carbonneau détruite », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, fin 1917 (consulté le ).
  23. Section photographique de l'armée, « Photo : Croix-Moligneaux. Destructions systématiques par les Allemands ; un coin du village détruit », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, fin 1917 (consulté le ).
  24. Section photographique de l'armée, « Photo : Croix-Moligneaux. La reconstruction des villages détruits par les Allemands ; boulangerie reconstruite », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  25. Section photographique de l'armée, « Photo : Croix-Moligneaux. La reconstruction des villages détruits par les Allemands : maison de madame Royant reconstruite », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  26. Section photographique de l'armée, « Photo : Croix-Moligneaux. La reconstruction des villages détruits par les Allemands ; hangar restauré », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, fin 1917 (consulté le ).
  27. Section photographique de l'armée, « Photo : Croix-Moligneaux. La reconstruction des villages détruits par les Allemands ; maison de monsieur Duflos reconstruite », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, fin 1917 (consulté le ).
  28. Section photographique de l'armée, « Photo : Croix-Moligneaux. La reconstruction des villages détruits par les Allemands ; bureaux du comité de reconstruction de l'American Red Cross ; le délégué, monsieur Barto », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, http://argonnaute.u-paris10.fr/ark:/14707/a011466535848lal26j (consulté le ).
  29. Section photographique de l'armée, « Photo : Croix-Moligneaux. La reconstruction des villages détruits par les Allemands ; baraquements construits par l'American Red Cross », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, fin 1917 (consulté le ).
  30. Section photographique de l'armée, « Photo : Croix-Moligneaux. Reconstruction des villages détruits par les Allemands ; magasins du comité de reconstruction de l'American Red Cross », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, fin 1917 (consulté le ).
  31. Section photographique de l'armée, « Photo : Croix-Moligneaux. La remise en état des terres reconquises : le labourage des terres », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, fin 1917 (consulté le ).
  32. Section photographique de l'armée, « Photo : Croix-Moligneaux. La remise en état des terres reconquises ; le labourage des terres », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, fin 1917 (consulté le ).
  33. Section photographique de l'armée, « Photo : Croix-Moligneaux. La remise en état des terres reconquises. Le labourage des terres », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, fin 1917 (consulté le ).
  34. Section photographique de l'armée, « Photo : Croix-Moligneaux. La remise en état des terres saccagées par les Allemands ; verger détruit par les Allemands et reconstitué par l'American Red Cross », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, fin 1917 (consulté le ).
  35. Section photographique de l'armée, « Photo : Croix-Moligneaux. La remise en état des terres saccagées par les Allemands ; verger détruit par les Allemands et reconstitué par l'American Red Cross, au premier plan, le propriétaire du verger », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, fin 1917 (consulté le ).
  36. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  37. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16879.
  38. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  40. Projet de SDCI du 13 octobre 2015, p. 20.
  41. V.F.; C.La., « Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne) « Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle ».
  42. « Dernière réunion pour les élus du pays hamois », Le Journal de Ham, no 50,‎ , p. 5 « Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
  43. « Échos », Le Journal de Ham, no 29,‎ , p. 7 « Avant de commencer la dernière réunion avec les vacances, les élus communautaires ont rendu hommage à Bernard Brunel, maire de Croix-Moligneaux jusqu’en 2001 et qui nous a quitté fin juin : « Il a exercé son mandat de maire pendant trois mandats et était un homme très impliqué. C’est à lui que l’on doit les locaux de la gendarmerie à Ham. Dans son village, on se souvient d’un homme d’une grande générosité et toujours disponible » , résume Éric Legrand ».
  44. a et b « Croix-Moligneaux : Hervé Frizon, élu maire : Yves Wilbert, ancien maire, ne se représentait pas aux dernières élections municipales. Une seule liste était en lice avec quatorze candidats », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne).
  45. « Ces maires déjà installés », Le Journal de Ham, no 14,‎ , p. 3.
  46. « Hervé Frison réélu pour 6 ans à Croix-Moligneaux », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  50. « Syndicat intercommunal scolaire des 9 clochers (N° SIREN : 200039402) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur - DGCL, (consulté le ).
  51. Section photographique de l'armée, « Photo : Croix-Moligneaux. L'église », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, avant-guerre (consulté le ).
  52. Section photographique de l'armée, « Photo : Croix-Moligneaux. Destructions systématiques par les Allemands ; l'église détruite ; intérieur », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, fin 1917 (consulté le ).
  53. Section photographique de l'armée, « Photo : Croix-Moligneaux. Destructions systématiques par les Allemands ; l'église : intérieur (Le Lutrin) », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  54. Section photographique de l'armée, « Photo : Croix-Moligneaux. Destructions systématiques par les Allemands ; l'église ; intérieur », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  55. Section photographique de l'armée, « Photo : Croix-Moligneaux. Destructions systématiques par les Allemands ; l'église, intérieur », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  56. « Église Saint-Médard », notice no PA00116127, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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